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L’AVENTURE SE TERMINE ICI.

Pour commencer, voici le récapitulatif des liens de tous les articles de ce blog :     Opérateur HAZ-MAT (niveau NRBC 1) Interventions en période de tremblement de terre et de Tsunami Amélioration de la situation Feu de quartier post-tremblement de terre Violent feu de sous-sol en centre commercial Reprendre confiance par la manoeuvre Violent feu de fabrique Violent feu de quartier rue "Compania de Jesus" 4 violents feux en une semaine Petit feu de cuisine pour garder le tein frais Violent feu touchant 2 maisons 2 gros feux dans la nuit Période creuse... Manoeuvre ! Violent feu de quartier dans le secteur péruvien Obturation, fuite de gaz moyenne pression Point sur la situation Les armes de guerre de la Cuarta Feu de quartier Comportement du binôme d´attaque Introduction : Après 1an de vie à Santiago du Chili, je rentre au bercail ! Durant ce séjour, j’ai pu apprécier la difficulté d’adaptation que l’on pe

Opérateur HAZ-MAT !

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Après un certain temps sans nouvelle, je poste un dernier article avant la clôture de ce blog… Un stage « operador HAZ-MAT » d’une semaine à été proposé dans le cadre du renouvellement du personnel formé (on croirait rêver !). J’ai donc saisi l’occasion. Qu’est-ce qu’un opérateur HAZ-MAT, c’est un intervenant, d’un niveau équivalent au RAD-CHIM 2 (sans la « spécialisation radiologique ») de la BSPP, capable de gérer une intervention à caractère chimique. A la fin de cette semaine nous avons été formés à temps complet, durant le week-end, dans le camp d’entrainement « del Cuerpo de Bomberos de Chile », qui, à mon grand étonnement, pouvait renvoyer au vestiaire nos camps d’instructions à la BSPP, tant il m’est apparu complet et entretenu ! Un terrain de 5 km2 environ, un caisson, une « maison du feu » (avec fumées noires !), un parcours de reconnaissances « fumées froides », plusieurs lieux de simulations d’accidents chimiques, une station d’entrainement « fuites de gaz enflammées »

Feu de funérarium

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Nous partons pour feu de maison et à notre arrivée, c'est une partie d'un quartier qui s'embrase. Un funérarium est à l'origine du sinistre. Nous alimentons le premier engin et montons sur les toits pour couper les propagations. Le rayonnement est très intense.   Ma principale erreur fut de ne pas me préoccuper de la présence éventuelle d’objets dangereux sur la terrasse. A vrai dire, je me suis rendu compte de mon inattention lorsqu'un "collègue" m'a gentiment déposé deux bouteilles de gaz à mes pieds en me disant : " tiens ! Regarde ce que j'ai trouvé à l'intérieur de la petite cabane sur la terrasse !"    C'est alors qu'un grand frison m'a parcouru le dos...   Je lui ai donc demandé s’il eût été possible de bien vouloir virer ces deux bombes de mon point d'attaque où la radiation du feu était si forte que la maison située à 10 mètres pyrolysait... Cette erreur me ramène au fait, que sur feu la mission la plus

Les 7 plaies de Talcahuano : tremblement de terre, Tsunami, incendies...

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Du 2 au 7 Mars, nous avons été envoyés par le CBS (Cuerpo de Bomberos de Santiago) pour appuyer nos confrères de la ville de Talcahuano, petite ville portuaire contenant quelques 150.000 habitants . Cette ville est probablement celle qui a le plus souffert de toutes, au Chili, durant cette dure période de catastrophes naturelles. À elle seul, elle a emmagasiné un tremblement de terre et un Tsunami, tous deux dévastateurs. Durant notre séjour, nous avons travaillé dans divers domaines : empaquetage de colis de nourriture, décontamination d'usines de pêche, extinction d'incendies, distribution d'eau potable, déblai dans les CS et les maisons... Avec une quantité de 2 à 10 tremblements par jour, nous avons pu observer une population affaiblie. De nombreux moyens sont arrivés sur place sans aucune organisation. Les organismes de dons de biens ou de services n'ont parfois même pas pris le temps d'étudier les besoins. Certains ont donné pour donner quelque chose...

Feu d'appartement et Pulsing-Penciling... Pour un travail "sain"

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La situation s’améliore petit à petit. Nous sommes toujours d’astreinte complète. Cependant les interventions continuent de défiler. Ce matin-là, nous sommes réveillés pour un feu d’appartement. L’odeur du feu est perceptible à 1 km. A notre arrivée, ça crame. La technique du Pulsing-Penciling à fonctionné à merveille. Elle nous à permis de baisser l’intensité du foyer et de préserver la visibilité du sol . La technique à été un peu plus longue à appliquer qu’une méthode de « bourrin », mais le résultat est plus que probant : un sol sec, pas de brûlure, etc. Encore une fois, la qualité prime sur la rapidité sans mettre en danger la vie humaine… ___________________________________________________     ___________________________________________________  

Tremblement de terre + feu de quartier industriel (trois usines chimiques, cinq entrepôts)

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Toute la garde nocturne était sur le point de s’endormir aux alentours de 3h30 du matin (oui, c’est tard), lorsque nous avons été surpris par de violentes secousses sismiques. Avez-vous déjà marché de wagon en wagon dans un ancien modèle de train ?  Avez-vous eu du mal à tenir debout ?    C’est exactement l’effet que l’on à ressenti (notamment en descendant les escaliers du CS). I l est impressionnant de se sentir tant impuissant devant le balancement visible de tous les immeubles d’une ville . On attend que les éléments tombent… Puis ils tombent. Notre CS paraissait tenir le choc, mais la ville entière hurlait…  Les secousses ont duré environ deux minutes. http://www.youtube.com/watch?v=OIINYeXvkq0   http://www.youtube.com/watch?v=m1ndL-Nk8WQ http://www.youtube.com/watch?v=XX_rGSKZ6oE&feature=related http://www.youtube.com/watch?v=rnGMMOM0E6U&feature=related   Cinq minutes après l’arrêt de celles-ci nous sommes partis pour une personne ensevelie. A notre arrivée, elle ét

Feu de sous-sol de boutique : mousse, extraction, ventilation.

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Expérience très intéressante en tant « qu’intervenants d’appui. » Les secours sont envoyés pour un feu de boutique dans une galerie commerciale . Après dix minutes de tentatives d’attaques par l’intérieur, le commandant des opérations décide de faire appel à notre engin spécial, le H-4 La galerie est en grande partie enfumée et le public est encore présent . A notre arrivée, deux équipes d’attaque sont toujours à l’intérieur du local (sous-sol simple de 10m2 contenant en grande partie du textile), essayant tant bien que mal de faire face au volume de chaleur s’apparentant à un véritable four !    Pourquoi deux équipes ?  Utilisaient-il correctement leur lance ?    Pas d’information à ce sujet. Tout est qu’ils ont été arrêtés devant l’entrée par la chaleur après avoir descendu quelques marches… Notre jeune chef d’agrès expérimenté (26 ans, 10 ans de service) et opérateur « Haz-Mat » (équivalence RADCHIM 2), décide, après reconnaissances sous ARI, de proposer au COS (apparemment dé