Les FGI (Fire gas Ignition)
Date: 16 décembre 2010 à 09:24:45 Sujet: Tactique et Pratique
Flashover
et Backdraft remplissent régulièrement les colonnes des
revues pour les sapeurs-pompiers. Décrits comme tueurs de
pompiers ces phénoménes sont relativement connus, du
moins en apparence. Evidement, une lecture de l'aticle sur le flashover
induit par la ventilation permet de comprendre que le soit disant tueur
n'est pas autonome et que dans bien des cas, les secours lui
prétent involontairement main forte. Ceci étant, la
famille des flashovers ("classiques" et induits par la ventilation) et
celle des backdrafts, ne constituent que deux des trois familles de
phénomènes. Et paradoxalement, c'est bien la
troisième famille qui pose le plus de problème.
Le triangle du feu La
représentation du feu par le triangle est la
représentation la plus communément admise. Elle repose
sur le fait que le feu a besoin de trois éléments: le
combustible, le comburant et une source initiale d'énergie qui
sera par la suite auto-générée par le feu.
Triangle ou tétraèdre ? Le remplacement du triangle par le tétraèdre
est un phénomène que l'on peut qualifier de mode. Partant du principe
que le triangle représente les éléments par ses côtés, si l'on souhaite
en ajouter un quatrième, il suffit de dessiner un carré et pas une
forme géométrique que peu de gens sont capables de se représenter (ou
de dessiner) en 3 dimensions. Si l'on veut montrer la réaction en
chaîne, il suffit de regarder autour de soi pour constater que l'humain
représente les cycles par des flèches qui tournent: rond-point, logo du
recyclage etc. Il reste donc à utiliser le triangle en lui ajoutant une
flèche "rotative" centrale. Pour l'anecdote, il faut savoir que la
représentation du feu par le tétraèdre existe bel et bien, et ce depuis
très longtemps. Nous en trouvons trace dans l'ouvrage de Platon
(philosophe Grec né à Athènes en 428 avant JC) intitulé "Timée". Sur Wikipedia, nous trouvons
l'information suivante: "Les solides de Platon jouent un rôle premier
dans la philosophie de Platon, à partir duquel ils ont été nommés.
Platon, dans le dialogue Timée (env. 358 av. J.-C.), associait chacun
des quatre Éléments physiques (la Terre, l'Air, l'Eau et le Feu) avec
un solide régulier. La Terre était associée avec le cube (Timée, 55d),
l'Air avec l'octaèdre, l'Eau avec l'icosaèdre et le Feu avec le
tétraèdre. Il existait une justification pour ces associations : la
chaleur du Feu semble pointue et comme un poignard (comme un peu le
tétraèdre). L'Air est constitué de l'octaèdre ; ses composants
minuscules sont si doux qu'on peut à peine les sentir." Comme nous le voyons, nous sommes bien loin de la pédagogie et des sapeurs-pompiers. Restons donc au triangle. |
Pour comprendre l'ensemble des phénomènes, revenons sur la combustion et la flamme. Dans
son développement le feu opère en plusieurs phases: le
combustible solide est chauffé. Sous l'effet de la chaleur il se
décompose et se met à émettre des gaz de pyrolyse,
à forte teneur en carbone. Lorsqu'il n'y a pas de flammes ou que
la production des gaz en est éloignée, ces gaz sont
visibles sous forme de fumées blanches. Lorsqu'il y a une flamme
très proche, ces gaz ne sont émis que sur quelques
millimètres, puisqu'ensuite ils prennent feu. Une observation
attentive d'un simple morceau de bois en feu montre que la flamme est
à une courte distance de cette matière solide. Ce sont
donc bien les gaz, émis par le bois chauffé, qui prennent
feu. Nous avons deux phénomènes distincts: d'un
côté la pyrolyse donc la dégradation du combustible
solide par la chaleur, et de l'autre la combustion, c'est à dire
l'association de ces gaz avec le comburant (oxygène de l'air). La
pyrolyse et la combustion se distinguent par un point particulier: la
pyrolyse ne consomme pas de comburant, alors que la combustion en
consomme. Une recherche sur le mot "pyrolyse" sur Google vous
amènera sur de nombreux sites internet concernant le traitement
des déchets par pyrolyse car ce procédé permet de
dissocier les composés chimiques, pour ensuite les
récupérer. Or vous verrez que certains fours à
pyrolyse travaillent même sous vide!
Cette distinction
relative au besoin (ou non) de comburant est un des points clefs
permettant de comprendre cette troisième famille de
phénomènes. L'autre compréhension
nécessaire concerne la production de fumée lors de la
combustion. Elle peut provenir de deux points: en premier d'un
combustible dont la teneur en carbone est supérieure à ce
qu'il est possible de faire réagir avec l'oxygène
disponible.
C'est le cas des pneus: même en plein air, leur
combustion produit beaucoup de fumée noire car même en les
chauffant assez peu, l'émission de gaz carboné est
importante. Malgré l'oxygène disponible, la
réaction chimique ne peut se faire correctement. Le carbone qui,
faute de comburant, ne peut réagir, est donc émis sous
forme de suie ce qui explique la fumée noire. Par contre, des pneus qui pyrolysent fument blanc, comme nous le voyons bien sur les vidéo montrant des "burns"
effectués par des motards (blocage de la roue avant et forte
accélération destinée à provoquer
l'échauffement du pneu arrière) | |
Pour les
combustibles moins carbonés (les plus courants en fait),
l'explication est tout autre. Voir à ce propos les vidéos relatives à l'importante production de fumées avec une simple bougie.
Contrairement
à un avis communément répandu, un feu sous
ventilé ne fume pas. Il baisse en intensité et si la
sous-ventilation s'accentue, il s'éteint. Le combustible, encore
chaud, se met alors à produire une grande quantité de gaz
de pyrolyse, blancs. Un feu fume noir lorsque le bas de la flamme est
correctement oxygéné alors que d'autres parties
supérieures de cette même flamme ne le sont pas. La partie
basse chauffe le combustible, extrait les gaz carbonés qui sont
propagés dans la flamme par un phénomène portant
le nom de diffusion moléculaire. Ces gaz réagissent avec
l'oxygène qui environne la flamme. Il suffit de toucher celle-ci
ou de mettre le haut de la flamme dans une zone sous
oxygénée pour que ces gaz ne puissent plus réagir
et soient émis sous forme de suie, produisant ainsi la
"fumée noire" typique des feux de locaux.
Nous avons donc deux types de réaction:
- la pyrolyse qui n'a pas besoin de comburant et qui produit de la fumée blanche
- la
combustion qui a besoin de comburant et qui, dans certains cas de
perturbation de la flamme, produit de la fumée noire.
Le flashover Dans
le cadre du flashover, le triangle du feu est complet. Il y a
présence de combustible, de comburant et d'énergie. Le
feu progresse, pour atteindre ce point de non retour qui lui permettra
de se propager rapidement dans tout l'espace (local). Dans le cas du
flashover, rien ne manque au triangle du feu: celui-ci se contente
d'évoluer. Nous pouvons dire que le flashover se produit dans le
local où se trouve le foyer. Evidement, les flammes peuvent en
sortir, mais ce n'est là que le résultat de
l'événement et pas un autre phénomène.
Le backdraft Dans
le cas du backdraft, un élément manque au triangle du
feu: le comburant. Etant donné que la combustion consomme de
l'oxygène, si le renouvellement ne se fait pas, au bout d'un
certain temps le comburant va manquer. Le feu va alors baisser en
intensité, puis s'éteindre. A partir de cet instant, il
n'y aura donc plus de combustion dans le local, mais la chaleur des
éléments leur permettra toujours de pyrolyser, puisque la
pyrolyse n'a pas besoin de comburant. La diminution de quantité
du comburant associée à la poursuite de production du
combustible gazeux par la pyrolyse, va amener le mélange au
delà de la limite supérieure d'inflammabilité: le
mélange sera donc trop riche pour prendre feu, même si le
local est très chaud. A l'ouverture du local, l'air va entrer
tandis que les fumées vont sortir. Le mélange va donc
évoluer, pour entrer progressivement dans la zone
d'inflammabilité. La puissance de cette inflammation et son
éventuel caractère explosif, vont dépendre du
moment où la mise à feu se produira. Celle-ci peut
survenir par auto-inflammation du mélange gazeux ou par le fait
que les braises redonnent des flammes. Mais dans les deux cas, la situation initiale est la même: absence de comburant donc triangle du feu incomplet.
Les FGI Les
Fire Gas Ignition sont désormais assez faciles à
comprendre. Cette troisième famille de phénomène
se caractérise également par un triangle du feu
incomplet. Mais cette fois, l'élément manquant, c'est
l'énergie.
Exemple Prenons comme exemple le
plan de maison ci-dessous. Dans la pièce 1, le lit est en feu.
Dans cette pièce, la fenêtre est ouverte donc le feu
progresse. En partie basse du local se trouvent les trois
éléments du triangle du feu: énergie produite par
la chaleur de l'incendie, combustible (le lit) et comburant qui arrive
par la fenêtre. Mais en partie supérieure de cette
pièce 1 nous n'avons que 2 des côtés du triangle du
feu: le combustible gazeux formé par les fumées et
l'énergie car ces fumées sont très chaudes. Le
feu important qui se développe dans cette pièce, chauffe
les parois et provoque la pyrolyse du canapé, situé dans
la pièce 2.
| Or nous savons que la pyrolyse ne consomme pas de
comburant. Dans la pièce 2, nous avons donc un triangle du feu
incomplet, mais dont il ne manque pas le même
élément que dans le haut de la pièce 1. Dans la
pièce 2 nous avons du combustible (gaz de pyrolyse) et du
comburant. Mais il manque l'énergie. Lorsque les secours vont
arriver (trajet A), ils vont ouvrir la porte pour attaquer le feu. Ils
vont alors mettre en communication les deux pièces. La
pièce 1 est chaude, il y règne donc une pression assez
forte. A l'ouverture de la porte, les fumées surchauffées
présentent en haut de la pièce 1, vont sortir. Ces deux
éléments du triangle du feu (combustible et
énergie) vont trouver l'élément manquant
(comburant) dans la pièce 2. Les fumées de la
pièce 1, en passant dans le pièce 2, vont donc prendre
feu et vont ainsi générer l'énergie
nécessaire à l'inflammation des gaz de pyrolyse, qui
attendent dans la pièce 2. |
Ce phénomène
d'inflammation des gaz de la pièce 2 n'est pas un flashover ni
un backdraft. C'est un phénomène de la troisième
famille: les FGI. Dans le cas des inflammations non-explosives, le
terme employé est celui de "flash-fire". Dans le cas des
inflammations explosives (par exemple si le local est clos) nous
parlons de "smoke explosion". Mais dans les deux cas, ce sont des Fire
Gas Ignition (FGI) donc des inflammations des gaz issus (plus ou moins
directement) du feu.
Dans le local ou en dehors... Essayons
maintenant de bien faire la différence entre les trois familles
de phénomènes. Dans certains cas, la différence
est évidente, dans d'autres elles est plus délicate
à déterminer. Ce que nous pouvons dire c'est que le
flashover et le backdraft se produisent dans le local où se
trouve le foyer. Le flashover est l'aboutissement de l'évolution
d'un feu dont les trois éléments (combustible, comburant,
énergie) sont présents. Le backdraft est un
phénomène explosif (plus ou moins, suivant l'état
du mélange gazeux au moment du déclenchement). Pour le
backdraft, l'élément manquant c'est le comburant. Comme
le flashover, le backdraft se produit dans le local où se trouve
le feu. Un des points clefs du backdraft concerne le retour du courant
de convection: le local étant clos, le courant de convection
(courant d'air venant de l'extérieur et allant vers le foyer
pour remonter le long de celui-ci), a disparu. A l'ouverture de la
porte il va y avoir "retour du courant de convection" (traduction
exacte du terme back-draft). Les FGI sont des
phénomènes pour lesquels l'élément manquant
est l'énergie. Les FGI peuvent se produire dans des locaux
où il n'y a pas eu le feu (comme dans l'exemple de notre chambre
et du canapé), mais aussi dans le local où il y avait le
feu. Attention, pas où il y a, mais où il y avait. Exemple:
imaginons un feu dans une chambre. Le lit est en feu et les secours
éteignent. Le danger de type flashover est écarté
tout comme le danger de type backdraft. Nous avons pourtant un
combustible solide (le lit) qui est encore soumis à une chaleur
importante et qui va sans doute continuer à pyrolyser. Une
couche de fumée blanche va se créer en partie haute.
Lorsque l'équipe retournera le matelas, il est possible que cela
déclenche une ré-inflammation partielle du foyer, par le
mouvement d'air ainsi provoqué. Cette ré-inflammation
pourra mettre à feu la couche de fumée. Ce ne sera pas un
flashober, ni un backadrft, mais un phénoméne de la
famille des FGI, se produisant donc dans le local où il y avait
le feu.
Comment éviter les FGI? Se rappeler
que le danger n'est pas toujours le local en feu, mais la structure
dans sa totalité. Les analyses d'interventions
réalisées avec soin le démontre nettement: les
accidents ont lieu entre le point d'entrée dans la structure
(porte de l'appartement ou de la maison) et le foyer, mais jamais (ou
très rarement) dans le local en feu, durant l'attaque. C'est
donc la progression qui est le moment le plus dangereux. Les moyens
hydrauliques doivent être mis en place avant de
pénétrer dans la structure. La progression doit se faire
en réalisant des impulsions (pulsing) fréquentes. Ne pas
oublier que les impulsions ont pour effet de rabaisser la
température, mais également de diluer les gaz donc de les
rendre plus difficilement inflammables. Lors du passage de porte,
toujours se réserver une zone froide, au dessus de soi, en
pulsant verticalement. Idéalement, posséder une lance
dont le débit maximal disponible est de l'ordre de 400 à
500lpm, mais qui sera utilisé à son plus petit
débit pour le reroidissement gazeux. Les lances dites
"automatique" sont à proscrire car les gouttes produites sont
toujours de gros diamètres (résultat de la conception
mécanique des têtes de diffusion) et ont un temps de
contact réduit avec les gaz.
La couleur des fumées Les
fumées qui prennent feu dans le cadre des FGI peuvent être
aussi bien des fumées blanches que noires ou un mélange
des deux. En effet, si notre exemple prend comme base la production de
fumées de pyrolyse (donc de fumées blanches) dans un
local voisin de celui en feu, nous pouvons tout aussi bien imaginer un
déplacement des fumées noires du local en feu vers un
local voisin, parfois très éloigné, par les faux
plafonds, par la porte très légèrement
entre-ouverte, ou par une fissure dans le mur. Toutes les
fumées, même très éloignées du local,
peuvent prendre feu et doivent être traitées.
L'observation Pour
le chef de l'intervention, la connaissance du danger des FGI et du fait
que les gaz de pyrolyse soient visibles sous forme de fumées
blanches (que l'on confond aisément avec la vapeur d'eau) sont
deux points essentiels. Imaginons là encore une intervention
apparemment basique: un lit en feu est éteint par
l'équipe. Dans cette pièce se trouvait donc une
importante couche de fumée noire. L'équipe ventile un
peu, fait disparaître cette fumée. A ce stade, la
technicité des intervenants va avoir un impact important. S'ils
ne savent pas utiliser correctement leur lance, ils vont envoyer
beaucoup d'eau et créer beaucoup de vapeur. Il sera difficile de
rester dans la pièce (perception de chaleur fortement
accentuée par le taux d'humidité), mais surtout, il y
aura présence d'une grande quantité de fumées
blanches dont il sera difficile de savoir si c'est de la vapeur d'eau
ou des gaz de pyrolyse, émis par le foyer éteint, mais
insuffisamment refroidi. Les intervenants sachant utiliser leur
lance auront utilisé très peu d'eau et auront
correctement refroidi le foyer, évitant ainsi le plus possible
la production de gaz de pyrolyse. Il deviendra alors facile d'analyser
la situation. Imaginons que, quelques minutes après une
extinction parfaitement menée, avec très peu d'eau et un
bon refroidissement du foyer, nous nous apercevions de la
présence persistante d'une couche de fumée blanche au
plafond. Puisque nous avons utilisé très peu d'eau, cela
ne peut pas être de la vapeur. Puisque nous avons correctement
refroidi le foyer, nous pouvons observer celui-ci pour constater qu'il
ne produit pas de fumée de pyrolyse. La conclusion s'impose: il
y a quelque part quelque chose qui chauffe encore. Un objet dans un
placard, une fausse cloison qui cache des éléments, un
meuble qui est en train de se consumer à notre insu. En tout
cas, il faut chercher car cette production de gaz est potentiellement
très dangereuse. Comme nous le voyons, la technicité du porte lance peut avoir des implications très importantes!
Confusion backdraft et FGI-Smoke explosion Il
faut admettre que dans certains cas la distinction entre le backdraft
et la forme explosive des FGI (smoke-explosion) est parfois
délicate. Rappelons d'abord que la présence de braise ne
suffit pas au déclenchement d'une explosion. Il faut soit une
auto-inflammation des fumées (donc une température
très élevée de celles-ci) soit une
réapparition des flammes au niveau des braises. Si nous
prenons chronologiquement le déroulement du déclenchement
du backdraft, que constatons nous: au départ, absence du courant
de convection, local totalement enfumé (du moins s'il n'y a pas
d'exutoire). A l'ouverture de la porte, apport d'air. Cet apport d'air
modifie le mélange. Dans le cas de l'auto-inflammation,
l'énergie est bien présente. Mais dans le cas du retour
des flammes sur les braises, nous pouvons dire que l'énergie est
présente, mais sous une forme insuffisante. L'apport d'air va
accroître cette puissance en permettant la réapparition
des flammes donc l'apparition d'une forme d'énergie plus "forte"
que les braises. Imaginons maintenant que les braises soient presque
froides. Il va donc s'écouler un temps relativement long avant
qu'elles ne redonnent des braises. Pendant tout ce temps, la
fumée va s'échapper du local, mais les
éléments mobiliers vont continuer à pyroliser. Le
courant de convection va revenir, mais au bout de quelques instant, ne
sera plus aussi présent. Progressivement le local va se ventiler
et les signes du backdraft vont disparaître: plus de chaleur,
plus de courant d'air violent à l'ouverture. Si des flammes
réapparaissent alors sur les braises, nous pourrons tout aussi
bien dire que l'effet explosif qui pourra s'en suivre sera un
backdraft, ou une smoke explosion. Dans ce cas, la distinction sera
difficile à établir.
Trois familles de phénomènes Le
fait de connaître désormais les trois familles de
phénomènes, nous permet de reconsidérer bon nombre
d'articles, de photo ou de vidéo. Trop souvent ces documents
cherchent à mettre un nom sur les phénomènes
décrits, en ayant un choix trop limité quant aux noms
à donner puisque si nous ne connaissons que le backdraft sous sa
forme de base et le flashover tel que nous le voyons dans les essais
filmés, nous n'avons que deux termes à notre disposition.
Si nous connaissons les particularités du backdraft haute
pression, du backdraft "naturel" ou du backdraft avec exutoire, nous
élargissons nos possibilité d'explication. Il en est de
même avec le flashover et le flashover induit par la ventilation.
Désormais, avec la connaissance de cette troisième
famille, nous allons constater que souvent, nous trouvons
désigné sous le terme de flashover tout ce qui n'explose
pas et sous forme de backdraft tout ce qui explose. Ce qui est
évidement très limité. En voici un exemple frappant. Cet incendie dont la vidéo
est disponible sur Youtube, y est présenté comme un
"flashover".
Nous comprenons désormais que ce n'est pas le cas.
Nous avons ici une inflammation des gaz, donc un
phénomène de type FGI.
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